Les peintres ont toujours utilisé des matières agglutinantes, comme les gommes, la colle de peau,l'oeuf, la cire, la chaux, etc. pour fixer les couleurs. On situe à la fin du Moyen-Àge l'utilisation de la peinture à l'huile comme nous la connaissons plus ou moins aujourd'hui.
Composée d'un mélange de pigments et d'huile siccative (huile de lin ou d’œillette en général), la pâte ainsi obtenue est plus ou moins consistante. Elle est soluble à la térébenthine ou White spirit, et elle peut aussi être diluée avec un médium à peindre ou un mélange huile-térébentine, en respectant la règle gras sur maigre.
La peinture à l'huile sèche lentement ce qui permet un mélange des couleurs très aisé. Elle s'applique au pinceau en couches fines ou épaisses, ou à la spatule (ou couteau). La surface de l'oeuvre peut alors être lisse ou avoir un certain relief.
L'apprentissage se fait tout d'abord sur des supports simples, cartons enduits de gesso, feuilles spéciales pour peinture à l'huile ou cartons entoilés. Les toiles sur chassis sont bien sûr plus agréable à travailler, mais sont aussi plus onéreuses.
On apprend les fonds, les mélanges de couleurs, les dégradés, etc...avant de s'attaquer à la réalisation de sujets comme une nature morte, un paysage ou autre composition abstraite ou décorative.
Comme pour toutes les techniques, il est toujours bon d'avoir quelques bases de dessin au préalable, et d'avoir aiguisé son sens de l'observation. Ainsi ils vous sera plus aisé de les aborder.
